Bien qu'ayant de l'expérience pratique en conception de formation, je n'avais jamais participé à une analyse de besoin formelle et complète. L'exercice réalisé en cours m'a permis de comprendre les avantages d'un tel rapport mais aussi les écueils à éviter. Les premiers sont détaillés dans ma courte ^présentation donc j'aimerais ici parler des difficultés rencontrées. Éviter la tentation d'aller trop viteUn des enjeux principaux lorsqu'on travaille sur l'analyse de besoin est de rester concentré sur la collecte et l'analyse de données. Il est en effet tentant et facile de se projeter dans la conception puisque les données obtenues orientent généralement vers certains types de solutions et définissent un contenu. Cependant, tant que l'analyse n'est pas complète il peut être dangereux d'avoir ce penchant puisqu'il peut venir de nos préjugés plus que des données, surtout quand on sait dès le départ que les données seront partielles par manque de temps. Il peut aussi être contreproductif car préjuger de la solution peut amener à des éléments qui cadreront mal avec le reste au moment de la conception. Dans notre groupe, nous avons eus plusieurs discussions dans lesquelles nous devions mutuellement nous rappeler de ne pas parler de la solution dans le rapport et nos commentaires respectifs ont permis, je crois, d'éviter cet écueil. De l'importance de la présentationComposé de personnes très pragmatiques, notre groupe a présenté des éléments de rapports qui se voulait solide sur le contenu, mais sans égard à la présentation, à divers moments de rétroaction avec les pairs. Si de nombreux collègues ont apprécié ce contenu (bien exposé, facile à comprendre, suffisamment détaillé), beaucoup nous ont fait la remarque qu'il manquait de visuels, notamment dans la partie portrait des apprenants, et que le texte était dense. Nous avons donc mettre des efforts pour améliorer la présentation pour en faciliter la lecture : intégration d'avatars pour la partie portrait des apprenants, présentation en tableau pour les besoins fonctionnels, les objectifs pédagogiques et l'évaluation sommative, ajout de code couleur et de sous titre dans la section analyse des causes profondes... Au final, je suis assez satisfaite du résultat même si le visuel aurait pu être encore amélioré en incluant par exemple quelques photos et un format de page plus attrayant en utilisant notamment un logiciel de mise en page. Aucun de nous n'étant très familier avec ceux-là et manquant de temps, nous avons décidé de ne pas procéder. De la rigueur, de la rigueur et encore de la rigueurPour terminer, les rétroactions de notre professeure, Nadia Naffi, nous ont grandement aidé à conserver et appliquer de la rigueur dans notre travail. Elle a en effet souligné le caractère non observable de nos besoins fonctionnels dans une première version du travail et nous a fait remarquer les endroits où des références manquait. Son expertise a été très utile pour améliorer notre rapport au fil des versions afin de pouvoir remettre un document complet, rigoureux et bien structuré.
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